Marche à marche, le Collège redonne vie aux escaliers près du jardin

Jean Sébastien
Département de Lettres

Le Collège a pris la décision de conserver une partie des escaliers roulants et évalue la possibilité d’en remplacer, à court terme, une autre partie par des escaliers fixes. On n’a pas toujours besoin d’une machine pour déplacer nos carcasses !

On se souviendra que plusieurs des escaliers mécaniques ont été fermés par des barrières au cours de la session d’hiver 2017. Et des travaux n’ont commencé qu’aux premiers jours de novembre. En entrevue, France Dumulon, la directrice des ressources matérielles, nous a exposé les raisons qui expliquent ce délai : d’une part, l’idée de passer au déplacement actif a commencé à être considérée par différents paliers de décision au collège avant d’être retenue comme un scénario envisageable ; d’autre part, conserver certains escaliers roulants impliquait de convenir d’une entente pour les réparations avec Otis, l’entreprise qui fait l’entretien depuis 2016. On peut penser qu’il aurait été simple et rapide de négocier un addenda au contrat, mais tout l’enjeu était de s’entendre sur quels travaux étaient déjà couverts par le contrat de 2016 et quels travaux étaient nouveaux. De plus, le contrat de 2016 n’impliquait pas que le Collège et Otis mais aussi un bureau d’expertises en ingénierie pour le milieu scolaire québécois, le Centre de services regroupés des collèges et des commissions scolaires, centre de services qui s’appelle maintenant Collecto.

Une première phase de travaux, menés par Otis, est en cours. Elle vise à réparer les équipements situés du côté du jardin intérieur. En effet, tous ces équipements atteignent la fin de leur vie utile ; les réparations à ces trois escaliers devraient permettre de prolonger un peu leur vie sans qu’il y ait, si une telle chose est possible, bris trop fréquents.

Par ailleurs, le Collège a émis un appel d’offres pour le remplacement des principales pièces des trois escaliers du côté du hall. Les charpentes seront globalement conservées, mais les moteurs et les pièces mobiles remplacés. Il y aura donc trois escaliers roulants neufs dont la durée de vie est de quelques dizaines d’années. Dans le cadre de cet appel d’offres, le Collège ouvre les soumissions le 21 novembre. Les propositions seront étudiées afin de choisir l’entreprise qui aura la responsabilité de cette remise à neuf.

Au cours des prochaines années, le Collège évaluera les différentes possibilités pour le côté du jardin. Il faut savoir que le pas d’une marche d’escalier fixe est moins grand que celui d’une marche d’escalier roulant. Par conséquent, pour installer un escalier, il faut plus d’espace. À titre d’exemple, on peut penser à l’escalier entre les étages 1 et 2, immédiatement sous les escaliers roulants. Mais d’autres conceptions d’escaliers sont possibles, d’autant que ces trois escaliers ont pour espace mitoyen le jardin intérieur.

Le Collège pourra commander une étude permettant d’établir si des aménagements de ce type sont possibles. « Pour l’instant, nous avons opté pour des travaux favorisant la réalisation d’un tel scénario sans avoir tranché, a précisé Mme Dumulon. Selon les conclusions et les implications, les différentes instances pourront prendre position. »

C’est à l’été 2016 que la firme Otis avait été retenue pour l’entretien des escaliers roulants et des ascenseurs de plusieurs institutions scolaires de la région de Montréal dans le cadre d’un appel d’offres regroupés géré par Collecto. Ce contrat est d’une durée de cinq ans. Pour les trois escaliers réparés, un contrat de gré à gré entre le collège et Otis a permis de convenir de réparations en sus de ce que prévoit le contrat d’entretien. L’existence du contrat d’entretien et de ce contrat pour des réparations ne préjuge de rien en ce qui a trait à l’octroi du contrat pour le remplacement des principales pièces des trois autres escaliers qui seront remis à neuf.